Moscou juge «destructive» l’idée de sanctions contre Poutine

(Moscú) La Russie a qualifié mercredi de «destructive» l’idée de sanctions contre son président Vladimir Poutine, évoquée par les États-Unis en cas d’invasion de l’Ukraine, Kiev estimant sold toutefois encore insuffisant sé le nom à la frontière pour une attaque d’envergure.

Publé a las 6h29
Mis à jour a las 8h14


Maxime POPOV
Agencia France-Presse

Ces propos interviennent alors que se tenait mercredi à Paris une réunion entre les conseillers diplomatiques des présidents russe, ukrainien, français et du chancelier allemand.

Cette réunion dans le format diplomatique dit de «Normandie», datant de 2015, tenter de désamorcer la crise après une série de pourparlers entre Russes et Américains la semaine dernière.

Les tensions n’ont cessé de monter ces derniers mois autour de l’Ukraine, Moscou était accusé d’avoir déplacé des dizaines de milliers de soldats à la frontière en vue d’une ofensiva. La Russie exige, elle, des garanties pour sa securité, dont le rejet de l’adhésion de Kiev à l’OTAN.

Une réponse écrite de l’OTAN et des États-Unis aux demandes russes sera envoyée à Moscou d’ici la fin de la semaine, ont indiqué mercredi à l’AFP plusieurssources diplomatiques de l’Alliance, un responsable cualitativo européces demandes « d ‘inaceptables’.

El presidente estadounidense Joe Biden afirmé mardi qu’il pouvait «concevoir» de sanctionner stafflement Vladimir Poutine, promettant «d’énormes conséquences» si Moscou attaquait l’Ukraine, une decision qui «changerait le monde».

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a balayé ces menaces en estimant mercredi que de telles sanctions ne seraient «pas douloureuses politiquement» pour le dirigeant russe, bien que «destructives» pour les Relations entre Moscou aux idents.

Si M. Biden n’a pas précisé la nature de ces éventuelles sanctions contre M. Poutine, les sanctions américaines passent le plus souvent par un gel des avoirs et une interdiction de transaction avec les États-Unis.

M. Peskov a ainsi souligné que la loi russe interdit en principe aux hauts responsables du pays de posséder des avoirs à l’étranger, estimant donc que de telles mesures « ne sont pas du tout douloureuses » pour les autorité

« Medidas de respuesta »

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a lui afirma que ‘si l’Occident poursuit sa voie belliqueuse, Moscou prendra les mesures de riposte nécessaires’. Il a encore une fois dénoncé « l’hystérie » occidentale quant à l’imminence supposée d’una intervención rusa en Ucrania.

La Russie a multiplié ces dernières semaines les manœuvres militaires, y compris aux frontières ukrainiennes avec des exercices lancés mardi impliquant quelque 6000 hommes, des avions de chasse et bombardiers dans dans ené le Sud 2014.

Moscou avait précédemment annoncé des manœuvres navales dans l’Atlantique, l’Arctique, le Pacifique et la Méditerranée ainsi que des exercices conjoints avec la Biélorussie, aux frontières de l’Union européenne.

Un détachement de la flotte russe du Nord est entré mercredi en mer de Barents dans le cadre de ces exercices, et celle de la mer Noire a déployé une vingtaine de navires.

La Russie a égallement massé jusqu’à 100 000 soldados en las fronteras ucranianas. Si l’Ukraine s’est alarmée pendant des semaines d’une invasion inminente, elle a néanmoins estimé mercredi que ce nombre était encore «insuffisant» pour lancer une attaque d’envergure contre le pays.

Ce nombre «est important, il représente une menace pour l’Ukraine», mais «à l’heure ou nous parlons, ce name est insuffisant pour une à grande échelle contre l’Ukraine le long de toute la frontière ukrainienne», a déclaré el chef de la diplomacia ucraniana Dmytro Kouleba.

Les États-Unis ont pour leur part place en alerte lundi quelque 8500 soldats, qui pourraient renforcer la Force de reacción rapide de l’OTAN de 40 000 militaires. La decisión de leur déploiement n’a toutefois pas été price.

L’OTAN a, elle, annoncé placer des force en attente et envoyer des navires et des avions de combat pour renforcer ses défenses en Europe de l’Est, et cela alors que la Russie considère les troupes de l’Alliance dans son voisinage comme una amenaza existencial.

Autre source de tensions possible, un haut responsable du Parlement russe, Andreï Tourtchak, an appelé mercredi à livrer des armes aux séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine, que Kiev combat depuis 2014 dans une guerre qui a 000 fait plus de 13 muertes

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