les dessous de l’aventureux tournage des Merveilles de la nature d’Arte

Le producteur et l’un des réalisateurs de cette série documentaire, visible jusqu’au 15 février sur le site Arte.tv, partagent leurs souvenirs. De la confrontation, en Guinée-Bissau, con des herbívoros de plus d’une tonne à la magnificence des chutes d’Iguazu, en Argentina.

Qui prête le moins son visage aux caméras? A égalite, Bill Murray et le tapir de la forêt colombienne. Réaliser un documentaire dans le monde sauvage, on ne le perçoit pas toujours depuis l’accoudoir le plus agréable du canapé et devant la splendeur des images, exige préparation,patient et un Certain sens de l’aventure. Du témoignage d’Éric Ellena, producteur qui a chapeauté cette série intitulée Las Merveilles de la Nature, et de celui de l’un des cinq réalisateurs, Rémy Ismail, ce travail ne va pas sans ciertas alegrías que les urbains ne connaissent pas: la rencontre d’un sapajou noir aventuré dans son des mariné des cotel le de chôtel, le d ‘eau, l’éclosion de tortues dans la nuit…

» LIRE AUSSI – Les paradis perdus, el drama silencieux des Indiens d’Amazonie

les Merveilles de la naturaleza, de 45 minutos chacune, se completa par seis et sont visible jusqu’au 15 février sur Arte.tv. Il ya les chutes d’Iguazu en Argentina et au Brésil, la rivière Cano Cristales en Colombie, les îles Galapagos au large de l’Équateur, l’archipel des Bijagos en Guinée-Bissau, le sanctuaire d’Umphilac en Thale Kaindy au Kazakhstan . Pour ciertos rarement mis à l’écran, ces lieux abritent un écosystème ou faune et flore se développent en forte symbiose. L’homme les menace et protège tout à la fois. Ni alarmisme ni naïeveté dans ces films passés à l’antenne en 2021. À noter qu’après la diffusion, un beau livre, fourmillant d’informations, a été publié aux éditions de la Martinière.

Tournage de l’épisode «Le sanctuaire d’Umphang en Thaïlande». Gregorio Maitre

D’ici à l’Argentine ou la Guinée-Bissau, le chemin a été ardu. El comienzo, en 2019, por teléfono. Les ambassades peuvent se montrer rétives à délivrer des visas. Il a fallu deux mois afin d’en obtenir un pour le Kazakhstan – récemment traversé par un vent de révolte. L’administration a fini par comprendre qu’il s’agit d’une belle vitrine pour le beau pays en mal de turismo. Le Covid-19 a corsé le tout: un faux positif juste avant le départ, des aérodromes fermés dans les pays visés… Éric Ellena a, depuis Paris, pris le dernier avion avant clôture des voltes pour l’Argentine ‘Iguazu. Más, quel cadeau pour le réalisateur d’y avoir ensuite accès en toute solitude.

«Même nos guides ont commencé à prendre la poudre d’escampette…»

À l’écran un perroquet à front bleu se tient sur une patte et se sustente de l’autre. Le toucan toco met une touche de jaune dans le vert des feuilles. Passe une pimpante pintade – la penélope à front noir. Plus de quatre cents espèces différentes d’oiseaux tournoient dans le ciel d’Iguazu, au-dessus de ses 275 cascades. L’équipe a dû marcher des heures, armée de trois caméras et d’un drone, pour filmer les coatis, ratons laveurs à la gueule en fuseau et l’appétit vorace, et les sapajous noirs. La présence de ces singes emblématiques leur a été indiquée par un membre des Guaranis, ethnie désormais à moitié occidentalisée. «Ils remarquent tout de suite la présence des animaux», admiro a Eric Ellena. En ordre général, tous ces documentaires auraient été «imposibles» à réaliser sans la présence d’associations, scientifiques ou guides locaux.

La clemence des dieux

Les tournages n’ont pas été de tout repos. Dès le premier jour aux Bijagos (episodio 4), lagunes blanches situées en face la Guinée-Bissau, la barque à fond plat, la seule suffisamment grande de l’archipel, manque de s’encastrer dans des rochers. Plus tard, la rencontre avec les hippopotames, herbívoros d’une tonne et demie cachés sous l’eau, cause égallement une jolie frayeur. Quand la petite troupe (trois français et des locaux) decide s’approcher à une quinzaine de mètres, les bêtes deviennent menaçantes. Et on sait le danger qu’elles peuvent représenter. «C’est impressionnant, le cri d’un hippopotame en colère. Même nos guides ont commencé à prendre la poudre d’escampette…», s’amuse Rémy Ismaïl, qui a dû revenir plus tard, camouflé, pour obtener imágenes.

Durant ces trois semaines africaines, les professionnels dorment sous la tente. Mais pas n’importe ou. «Ne vous installez pas ici, c’est sur le passage du crocodile», leur explique-t-on. Le genere de conseils qu’on suit scrupuleusement. Au-dessus des têtes, les serpents se tordent dans les branch. La población locale doit coexister avec ces animaux dangereux. Et, par voie de conséquence, avec les esprits. Une cérémonie rituelle ainsi été nécessaire pour que les dieux se montrent cléments à l’égard de l’expédition des Merveilles de la naturaleza. «Les anciens ont accepté depuis quelque temps que les scientifiques pénètrent le territoire pour s’occuper des tortues», raconte le réalisateur.

Trois helicópteros de l’armée

Cléments, les dieux le furent. Le dernier soir, embêté de n’avoir pu filmer l’éclosion d’un œuf de tortue verte, Rémy Ismail tourne en rond, à deux heures du matin, sur l’une des belles plaages de l’archipel. Un dernier essai tout de même et, Miracle, en voici une qui sort. Il faut, en un tour de main, planter la lampe dans le sable pour avoir de la lumière sans en diffuser trop, pour ne pas déboussoler les reptiles… Le documentaire et les beautés qu’il montre joueront-les? La Guinée-Bissau, ce petit pays de deux million d’habitants, cherche à faire inscrire les Bijagos au Patrimonio de la Unesco.

Un petit caïman à lunettes dans le Cano Cristales.

Un petit caïman à lunettes dans le Cano Cristales. FrenchConnectionFilms

Beaucoup plus sinistre, l’un des intervenants du documentaire sur le Cano Cristales (episodio 3), coordinaur en charge de l’environnement pour le parc, a été assassiné l’été dernier, deux semaines après le départ de l’équipe. La responsabilité de groupes liés aux Farc ferait peu de doutes. Desarmée mais bien vivante, l’organisation aurait agi ainsi pour étendre ses plantaciones de coca dans cette zone protégée, où elle s’est longtemps cachée. L’armée colombienne ya désormais une base. Éric Ellena se souvient de trois hélicoptères déchargeant des dizaines de soldats afin de marquer le territoire.

Anecdotes, présentations des lieux et portraits de ceux qui les protègent alternent dans le livre tiré des documentaires.

Anecdotes, présentations des lieux et portraits de ceux qui les protègent alternent dans le livre tiré des documentaires. La Martiniere

Et quel territorio. Les eaux se teintent ici de rose, de pourpre, de vert. Palette étonnante produite par une plante aquatique. De petits caïmans s’y trémoussent la nuit. Para obtener una imagen de un caracol de serpiente, un peligro relativo, el chef operador bajo el agua a una cuarentena pasada de cinco minutos a su altura de reptil, a un metro de entorno. Il ne faut pas avoir froid aux yeux.

La aventura des Merveilles de la naturaleza n’est pas tout à fait fine. Eric Ellena s’apprête, avec son équipe à réaliser un septième et dernier volet, aux Philippines. Dirección les montagnes Chocolate Hills sur la piste du tarsier, un solo frágil y apasionado en la mirada fatal. Fatal pour lui: ses yeux énormes et globuleux suscitent toutes les convoitises.

» Suivez toutes les infos de Revista de televisión sur Facebook et Gorjeo .

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *